Ce petit indicateur synthétique variant de 1 à 7, vous donne une vision du niveau de risque d’un placement, notamment les unités de compte (UC) dans le cadre d’un contrat d’assurance vie. La valeur 1 correspondant au niveau le moins risqué, et la valeur 7 au risque le plus élevé.
Pour estimer le risque, le SRRI est basé sur la volatilité historique du produit.
Plus les variations (‘oscillations’) de la valeur d’un placement sont importantes, plus le SRRI est fort.
Cet indicateur est utile, mais à ces limites.
La volatilité n’est qu’une forme d’analyse du risque parmi d’autres.
Par exemple, un placement peut présenter un risque de défaillance, mais avoir un historique de cours assez stable.
Le SRRI ne vous donnera pas d’information sur cette forme de risque.
Par ailleurs, le SRRI d’un placement n’est pas un élément fixe, il peut varier au cours du temps.
Vous pouvez investir dans un placement avec un SRRI de 3
et après quelques années vous retrouver avec un placement à SRRI égal à 5 par exemple.
L’échelle de 1 à 7, classe la volatilité des placements de la manière suivante:
SRRI | SRRI Volatilité correspondante |
1 | Volatilité inférieure à 0,5% |
2 | Volatilité de 0,5% à moins de 2% |
3 | Volatilité de 2% à moins de 5% |
4 | Volatilité de 5% à moins de 10% |
5 | Volatilité de 10% à moins de 15% |
6 | Volatilité de 15% à moins de 25 |
7 | Volatilité de 25% ou plus |
La classe 7 (la plus risquée), est relativement vaste.
Elle peut aussi bien regrouper des actions ou des fonds actions, que des actifs très spéculatifs à effet de levier ou des investissements dans des cryptomonnaies.
Sans porter de jugement sur la pertinence de ces différents investissements, les risques sont sensiblement plus élevés sur les dernières classes d’actifs.
Mais le SRRI est le même pour tous ces placements.
En conclusion, le SRRI est un bon point de repère, mais il ne doit pas être le seul élément d’évaluation des risques dans vos investissements.